Les moyens de transport d'antan

Comment se déplaçait-on ?

Dans le temps, on marchait beaucoup à pied. Les enfants des campagnes surtout effectuaient souvent 5 à 6 kilomètres par jour pour se rendre à l'école et y revenir.

Ceux de conditions modestes allaient nu-pieds, les chaussures étant réservées pour la messe et les grandes occasions. C'est en général à l'occasion de la première communion que les enfants recevaient leur première paire de souliers. Pour économiser les semelles, ils ne les mettaient pas pour faire la route : attacher par les lacets, ils les portaient autour du cou ou à la main. Ils ne les enfilaient qu'arrivés à destination après s'être lavés les pieds blanchis par la poussière des chemins, à la fontaine municipale.

Les chaussures duraient donc longtemps et servaient à plusieurs enfants : les derniers de la famille se voyaient souvent attribuer les chaussures de leurs aînés.

Les chaussures portées étaient, en général, des espadrilles, des mocassins, des petites chaussures plates en toile appelées communément "pépa" (qui signifie en créole : "ne peut pas", on ne peut pas acheter plus que cela).

Pour le transport des récoltes et des personnes, il y avait les cabrouets tirés par les boeufs.

(Droits réservés)

Beaucoup de personnes possédaient un cheval pour les aider dans leur travail et pour circuler. Les chevaux n'étaient, en général, pas attelés à des carrioles ou charrettes. On montait sur leur dos, avec ou sans selle.

A l'aube de l'essor de l'industrie automobile, seuls les riches propriétaires terriens possédaient une automobile qui attirait, à leur passage, les regards et les enfants curieux.

Les transports en communs existaient sous deux formes : le car et le bateau (surtout en Martinique).

Le car appelé bomb' (à cause de sa forme : il rappelait une boîte de conserve) ou encore tombé-lévé (en Martinique) car à peine il s'arrêtait dans une commune, il est déjà reparti pour une autre. C'étaient en général de vieux cars poussifs qui cahotaient sur les routes non goudronnées. Ils transportaient toute la populace, : les marchandes et leurs lourds paniers, les voyageurs.

Le bateau : la Martinique étant une île, il était parfois plus rapide de joindre deux communes par la mer que par la route (exemple Saint-Pierre/Fort-de-France). C'étaient des petits bateaux à vapeur (comme dans le film d'Euzhan PALCY "Rue Cases-Nègres").

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